DE LA RUE DE LA CALADE À LA RUE ANNANELLE
Comme les rues précédentes*, celle-ci doit son nom à une porte percée dans l’ancienne enceinte de 1226.
Cette porte devait elle-même son nom à ce que la Vigne-Vispale, vaste terrain de la mense épiscopale, s’étendait jusque-là.
Comme à presque toutes les autres portes de la ville, les bords de la Sorgue étaient ici disposés de manière à servir d’abreuvoir.
Les anciens documents désignent celui-ci par ces mots : Adaquatarium Boum.
En dehors de la Porte-Evêque, était en 1370 le bourguet des Millasses, dont l’on a tiré le nom de la rue Millaud pour la voie publique qui passe entre les couvents des Ursulines et des Récollets, et qui, avec la rue Groumette et celle de la Porte-Évêque, ne fait plus qu’une seule rue sous ce dernier nom.
Les Cardinaux Audoin, évêque d’Ostie, et Étienne Aubert, évêque de Carcassonne, avaient chacun une maison de plaisance en cet endroit.
* Il s’agit des rues précédentes dans l’ordre alphabétique.