Violette (Rue Violette)

DE LA RUE DES VIEILLES-ÉTUDES À LA RUE SAINT-CHARLES

 

Cette rue limitait au nord les terrains dépendants du Noviciat des Jésuites.

Ces terrains, qui n’ont été bâtis qu’après le morcellement de cette propriété, étaient-ils des prairies imparfaitement closes sur le bord desquelles les petites filles allaient au printemps cueillir des violettes ?

Ou bien la société dite de la Violette, que nous trouvons en 1781 établie à la rue de la Colombe dans le jardin qu’y possédait Madame Pluvinal, était-elle plus anciennement dans quelque jardin que les Jésuites lui auraient remis ou loué ?

C’est ce que nous ignorons.

Les Jésuites ont toujours eu à cœur d’organiser des congrégations. Celle de la Violette, par sa composition et le but qu’elle admettait des jeunes ouvriers qui, ne voulant fréquenter ni les cabarets ni les lieux de débauches, étaient cependant bien aises de se réunir pour se délasser de leurs fatigues. Ils s’engageaient, au moment de leur réception, à ne point blasphémer, à ne point jouer à des jeux défendus, etc.

Quoi qu’il en soit de ses hypothèses, le nom de rue Violette est moderne. Un acte de 1568 appelle cette rue du même nom que sa voisine, Carreria Studiorum antiquorum.

 

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